Entre les mains du Père Noël, une dînette de Rhône-Alpes, une boîte à histoire du Pays Basque, ou encore une peluche bretonne : une poignée de fabricants de jouets tentent de relocaliser. Près de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), c’est le cas d’une usine dédiée à l’électronique d’une conteuse d’histoire pour les 3-8 ans. Mais le « made in France » a un coût, 5 à 10% plus cher. Alors, pour ne pas augmenter ses prix, l’entreprise s’appuie sur une armée de machines : la production ne nécessite que 20 salariés contre 40 en Chine.
Seuls 14% des jeux et jouets vendus dans l’Hexagone sont français ; la crise sanitaire rebat les cartes. Un spécialiste du carton dans la Drôme fabrique ses jeux de société, et ses clients viennent d’Europe ou d’Asie. Certains veulent s’afficher « made in France », mais d’autres doivent contrer des hausses brutales de coûts pendant la crise, et des transports qui ont pris beaucoup de retard.
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